• [Ratcliffe]Il n'y a rien à faire, avec ces païens d'Indiens !
     C'est une race de vipères, de bons à rien !
     Il faut tuer ces bêtes, d'une balle dans la tête,
     La vermine, moi, je l'extermine !
     
    [Les Immigrants]Tous des sauvages, des sauvages ...
    [Ratcliffe]Même pas des êtres humains ...
    [Les Immigrants]Des sauvages, des sauvages ...
    [Ratcliffe]Chassons ces païens !
     Puisqu'ils ne sont pas blancs,
     Ils sont forcément méchants !
     Battons les tambours de guerre !
    [Les Immigrants]Tous des sauvages, des sauvages ...
    [Les Immigrants et Ratcliffe]Commençons le carnage,
     Battons les tambours de guerre !
     
    [Le Chef Powhatan]Nous avions raison,
     L'homme blanc est un démon.
     Le seul Dieu qu'il adore encore,
     C'est l'Or !
    [Le Chaman Kekata]Dessous sa peau de lys,
     Tous ses vices se glissent.
    [Les Indiens]Ils sèment la mort sans remords !
     Tous des sauvages, des sauvages ...
     Même pas des êtres humains ...
     Des sauvages, des sauvages ...
    [Le Chef Powhatan]Des tueurs sans coeur !
    [Le Chaman Kekata]Ils ne sont pas comme nous,
     Méfions-nous de ces voyous !
    [Le Chef Powhatan]Battons les tambours de guerre !
    [Les Indiens]Tous des sauvages, des sauvages ...
     Qu'ils aillent tous en enfer,
     Au son des tambours de guerre !
     
    [Les Immigrants]Des sauvages, des sauvages ...
    [Ratcliffe]Soldats, tous avec moi,
    [Les Immigrants et les Indiens]Des sauvages, des sauvages ...
    [Ratcliffe]L'avenir est dans vos mains !
    [Les Immigrants et les Indiens]Des sauvages, des sauvages ...
     Qu'ils aillent tous en enfer,
     Au son des tambours de guerre !
     
     (Pocahontas, convaincue par Grand-Mère Feuillage, décide d'imposer la paix aux deux camps)
     (Les deux camps se lancent l'un vers l'autre, Pocahontas court pour arriver à temps)
     
    [Ratcliffe]Voici le grand jour !
     - En avant !
    [Le Chef Powhatan]Voici le grand matin !
     - Amenez le prisonnier !
    [Les Indiens]Voyons si leur sang est rouge ou blanc !
    [Pocahontas]Avant que le ciel explose,
     Je dois tenter quelque chose !
    [Les Immigrants et les Indiens]Il faudra qu'ils payent ! ...
    [Pocahontas]Aigle, donne-moi des ailes ...
    [Les Immigrants et les Indiens]Tous ces chiens vont mourir ! ...
    [Pocahontas]Montagne, donne-moi l'espoir ...
    [Les Immigrants et les Indiens]Nous laisserons leurs cadavres pourrir ! ...
    [Pocahontas]Oh grand Manitou du ciel ...
    [Les Immigrants et les Indiens]C'est eux ou nous ! ...
    [Pocahontas]Fais qu'il ne soit pas trop tard ! ...
    [Les Immigrants et les Indiens]Ces rats puants,
     Ces "rien-du-tout" !
     Tous des sauvages, des sauvages ...
    [Les Indiens]Démons !
    [Les Immigrants]Satans !
    [Ratcliffe]Qu'ils crèvent !
    [Les Immigrants et les Indiens]Des sauvages, des sauvages ...
    [Ratcliffe]Moi, je les veux tous morts ! ...
    [Les Immigrants et les Indiens]Détruisons cette race,
     Qu'il n'en reste aucune trace !
     Battons les tambours de guerre !
    [Pocahontas]Le ciel pleure des larmes de fer ...
    [Les Immigrants et les Indiens]Battons les tambours de guerre !
     L'avenir est sans repos,
     Sans leur crever la peau !
    [Pocahontas]Mais c'est la mort de l'Amour ...
    [Les Immigrants et les Indiens]Battons les tambours ...
    [Pocahontas]Que sonnent les tambours ...
    [Les Immigrants, les Indiens et Pocahontas]... de guerre !
    [Pocahontas]- NON !

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  • RATCLIFFE :

    Tout l'or de Cortez,
    L'argent de Pizarro,
    Ne seront que fadaises,
    Demain pour les héros,
    Et feront grises mines,
    Comparés à l'or.
    L'or qui dort dans ces mines d'or,
    Déterrons le trésor !

    Pelles, pioches,
    Remplissons nous les poches !
    Piques, pioches,
    Creusons la roche,
    A coup de piques, de pioches !
    Ce feu qui crépite,
    En mille et une pépites,
    Me donne la fièvre de l'or.
    Mon coeur s'illumine, mine, mine...

    Oh, j'adore cet or !
    Je suis le plus fort !
    Millions de sabords,
    Je suis le Roi des Conquistadores !

    J'imagine le drame, quand tous ces gentilshommes,
    Verront mon pouvoir, qui rutile et qui rayonne !
    J'allumerai des flammes,
    Au coeur des gentes dames.
    Le Roi m'honorera, et il m'anoblira !


    Ô mines, mines,
    Partout c'est sublime.
    C'est mon or, pas d'la farine !

    Et tes pépites, m'invitent,
    A cette gloire divine,
    Qui un jour me destine,
    A porter le sceptre et l'hermine.
    Royal, celui qui domine !


    JOHN SMITH :

    Toute ma vie j'ai cherché
    Cette terre de Cocagne,
    Aux milles visages, sauvage
    Au gré des paysages.
    Milles dangers à braver
    Comme on gravit les montagnes !
    Une terre de mystères,
    Une terre que l'on gagne,
    Comme on prend le coeur d'une femme.

    RATCLIFFE :

    Travaillez les gars !
    Ne faiblissez pas !
    Plus fort, trouvez-moi cet or !
    L'or que j'adore.

    Cette terre est ma terre !
    Portez tout ce fardeau,
    Moi j'ai trop mal au dos,
    C'est le mal de l'Eldorado !

    JOHN SMITH :

    Merveilleux décor !

    RATCLIFFE :

    Cette terre vaut de l'or.

    JOHN SMITH :

    Mon coeur bât plus fort !

    RATCLIFFE :

    C'est un vrai trésor !
    Mine, une mine, mine, mine !

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  • Ce que je préfère dans les rivières,
    C'est que printemps, été ou hiver,
    Elles changent toujours d'humeur et de couleur.
    Mais combien de coeurs dans la nature,
    Ont rêvé d'aventure,
    En laissant fuir les années, sans se demander :

    Au détour de la rivière,
    Sera-t-il au détour de la rivière ?
    Bravant les flots,
    Ce voyageur de la mer,
    Sur son bateau.
    Et toujours je crois,
    Toujours j'espère,
    Que cet inconnu viendra.
    Au détour de la rivière ...
    Pour moi, rien que pour moi ...

    En badinant, le vent balade
    Des torrents de rires en cascade.
    Les tambours nuit et jour,
    Résonnent d'amour.
    Mais celui que je voudrais choisir,
    Pour construire l'avenir,
    Viendra-t-il de la terre,
    Ou du bleu des mers ?


    Au détour de la rivière ...
    Au détour de la rivière ...
    J'attends, j'espère,
    Qu'au détour de la rivière,
    Il sera là,
    Venant de la mer,
    Rien que pour moi,
    Dans un rêve de lumière.
    Au détour de la rivière ...
    Au détour de la rivière ...

    Faut-il éteindre la flamme,
    Dans le lit d'un fleuve calme,
    En épousant Kocoum,
    Pour ne plus rêver à cet homme ?
    Je voudrais tant m'évader,
    Voyageur, Sur la rivière de ton coeur !

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  • Pour toi, je suis l'ignorante sauvage
    Tu me parles de ma différence
    Je crois sans malveillance
    Mais si dans ton langage
    Tu emploies le mot "sauvage"
    C'est que tes yeux sont remplis de nuages, de nuages



    Tu crois que la terre t'appartient tout entière
    Pour toi ce n'est qu'un tapis de poussière
    Moi je sais que la pierre, l'oiseau et les fleurs
    Ont une vie, ont un esprit et un cœur.





    Pour toi l'étranger ne porte le nom d'homme
    Que s'il te ressemble et pense à ta façon
    Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes
    Es-tu sûr, au fond de toi, d'avoir raison ?


    Comprends-tu le chant d'espoir du loup qui meurt d'amour ?
    Les pleurs du chat sauvage au petit jour ?
    Entends-tu chanter les esprits de la montagne ?

    Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?
    Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?

    Courons dans les forêts d'or et de lumière
    Partageons-nous les fruits mûrs de la vie
    La terre nous offre ses trésors, ses mystères
    Le bonheur ici-bas n'a pas de prix
    Je suis fille des torrents, sœur des rivières
    La loutre et le héron sont mes amis
    Et nous tournons tous ensemble au fil des jours
    Dans un cercle, une ronde à l'infini.

    Comprends-tu le chant d'espoir du loup qui meurt d'amour ?
    Les pleurs du chat sauvage au petit jour ?
    Entends-tu chanter les esprits de la montagne ?
    Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?
    Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?

    Là-haut le sycomore dort, comme l'aigle royal, il trône impérial
    Les créatures de la nature ont besoin d'air pur
    Peu importe la couleur de leur peau
    Chantons tous en chœur les chansons de la montagne
    En rêvant de pouvoir peindre l'air du vent
    Mais la terre n'est que poussière
    tant que l'homme ignore comment
    Il peut peindre en mille couleurs l'air du vent.

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